Man würde nicht unbedingt vermuten, dass der Name eines kleinen Dorfes im Zürcher Unterland in einem Werk mit dem Titel Les Français peints par eux-mêmes auftaucht.
Ohne das Internet und den Einsatz von Suchmaschinen wäre ich auch nie auf die Idee gekommen. Les Français peints par eux-mêmes trägt nämlich den Untertitel «Encyclopédie morale du dix-neuvième siècle» und erschien im Jahre 1841 in Paris.
Weyach verdankt seine Nennung in diesem Werk denn auch lediglich einer statistischen Anomalie - sonst wäre es in einem Standardwerk der Grande Nation keiner Erwähnung wert.
Den Eintrag zu Weyach findet man im Band 4 im Kapitel LES PAUVRES par M. Moreau-Christophe unter dem Titel AVEUGLES ET SOURDS-MUETS. In Frankreich gebe es einen Taubstummen auf etwa 600 Einwohner schreibt er; und kommt anschliessend auf die Situation ausserhalb des kontinentalen Frankreichs zu sprechen:
«Dans les autres états de l'Europe le nombre des sourds-muets paraît être, en général, dans une proportion analogue à celle qui est constatée en France. En Russie, on compte un sourd-muet sur quinze cent quarante-huit habitants; aux États-Unis, un sur quinze cent trente-sept. En général, la proporition varie, dans les diverses contrées, de un sourd-muet sur cinq cent trois habitants à un sur deux mille cent quatre-vingts. Mais elle se modifie singulièrement, dans le même pays, suivant les circonstances locales; elle est plus forte vers le nord, dans les montagnes. Le canton de Berne, en Suisse, contient un sourd-muet sur trois cent cinquante habitants, tandis que celui de Zurich n'en compte qu'un sur mille; et cependant, dans ce même canton, la commune de Weyach renferme un sourd-muet sur soixante-trois habitants. Dans la Corse, les sourds-muets sont dans le rapport de un à six cent cinquante-six, et, dans le département du Cher, dans le rapport de un à quatorze mille cinq cent quatre-vingt-onze. Aux États-Unis, la petite ville de Chilmark, dans le Massachussets, renferme douze sourds-muets sur une population qui ne s'élève qu'à six cent quatre-vingt-quatorze habitants.»
Warum wohnten in der ersten Hälfte des 19. Jahrhunderts ausgerechnet in Weyach so viele Taubstumme? Einer auf 63 Einwohner, das bedeutete damals in etwa 10 Personen. Solch eine Häufung kann nicht nur damit erklärt werden, dass Taubheit in einer oder mehreren Familien ein Erbleiden darstellte. Das kann auch ganz einfach ein statistischer Effekt sein.
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